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Pèch an nou, santé an nou

Pour bien manger local tout en préservant sa santé, il faut adopter de bonnes pratiques.

Qu’est-ce que la chlordécone ?

Le mot « pesticide » est dérivé de l’anglais « pest » (« ravageur »). Un pesticide désigne une substance active ou un produit utilisé pour la prévention, le contrôle ou l’élimination d’organismes jugés indésirables ou nuisibles que ce soient des plantes, des animaux, des champignons ou des bactéries. (source : Les pesticides en général)

Les produits pesticides à base de chlordécone ont été utilisés dans les bananeraies pour lutter contre les charançons.

Ils ne sont plus utilisés depuis 1993, mais la molécule de chlordécone est très persistante dans l’environnement et peut rester dans les sols jusqu’à environ 600 ans.

Tous les aliments ne sont pas contaminés

Certaines productions agricoles sont peu voir pas sensibles à la contamination par la chlordécone. C’est le cas des christophines, tomates, choux, ananas, haricots, aubergines, bananes, entre autres et les produits de l’arboriculture.

Photos de fruits, légumes et féculents non sensibles à la chlordécone. Extrait de « La Guadeloupe : une grande diversité de fruits, légumes et féculents » du Programme Jafa de l’IREPS

A contrario, pour les productions sensibles, comme les animaux d’élevage, les œufs, les légumes racines, cives, poireaux, pastèques, concombre, melon ou giraumon, il faut s’assurer, au préalable, que les terrains ne soient pas contaminés. Il est possible de faire des analyses du sol de son jardin. Ces tests permettent de savoir si son terrain est pollué et ainsi de réduire son exposition à la chlordécone. Les particuliers et associations peuvent se rapprocher du programme Jafa de l’IREPS afin de bénéficier d’analyses de sols gratuites. En fonction des situations, sur un sol pollué, il est encore possible de cultiver ou d’élever des animaux en adoptant certaines recommandations.

Pour ce qui est des produits de la pêche, il est important de se renseigner sur la provenance des poissons, crustacés et mollusques.

De plus, un macaron d’identification mis en place par le Comité Régional des Pêches Maritimes et des Élevages Marins atteste du respect de la charte qualité.

Photo du macaron qui permet d’identifier le pêcheur professionnel

Rester vigilant

Pour ce qui est de l’achat, s’approvisionner dans  des circuits contrôlés, auprès des producteurs et pêcheurs professionnels, reste l’un des moyens les plus efficaces.

Des contrôles sont effectués en mer et sur les lieux de vente des produits de la pêche, sur les lieux de production d’élevage et de culture, dans les abattoirs, les marchés, les primeurs et les grandes et moyennes surfaces.

Pour bien manger local, il est primordial d’adopter de bons réflexes et de bonnes habitudes. Hormis le fait de s’informer sur la provenance des produits et de préférer l’achat au sein de circuits contrôlés voici quelques repères pour votre consommation :

  1.  Diversifier son alimentation en variant les produits locaux consommés,
  2. En cas de doute sur l’origine des racines et tubercules, bien laver et éplucher de façon épaisse 0,5cm et les relaver
  3. Bannir la consommation de poissons, mollusques et crustacés pêchés dans les rivières et dans les zones maritimes contaminées,
  4. Éviter de boire l’eau directement à la source ou dans les rivières dans les zones contaminées, etc…

Face au questionnement légitime sur la consommation, il convient de continuer à s’informer pour éviter les modes d’approvisionnement à risque pour préserver sa santé.

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